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Cours particuliers à distance pendant le confinement : retour d’expérience…

Pendant le confinement, j’ai continué à dispenser des enseignements dans tous les domaines : Mathématiques, Français, Histoire-Géographie, Français Langue Etrangère, Anglais….

Cette expérience, loin d’engendrer des pertes de temps comme je le redoutais, m’aura permis de découvrir les potentialités d’un tel enseignement…

 

Les « pour »

 

– La concentration : contrairement à ce que je pensais au départ, les cours réguliers par internet impliquent une grande concentration de la part des élèves. La distance physique semble renforcer l’attention de l’élève qui doit comprendre et se faire comprendre rapidement, interagir avec précision, et faire preuve de plus d’autonomie que dans la situation en « présentiel ».

 

– Le transfert de compétences (coaching) : lors de mes interventions en visioconférence, il m’a été demandé de coacher un adulte qui suivait les apprentissages de son petit-fils (CP). Tout en vérifiant les acquis de l’enfant, j’ai pu entamer un transfert de connaissances et de compétences vers cette personne, et la relation a été très bénéfique mutuellement. Cela m’a donné l’envie de partager et de m’investir plus avant vers la formation pour adultes.

 

– La flexibilité : aussi bien pour l’enseignant que pour l’élève, la possibilité de déplacer ou de reprogrammer un cours est indéniablement un plus. Lors d’un suivi quotidien d’une élève de 5ème, la situation s’est régulièrement présentée d’un besoin de flexibilité sur l’horaire, tout en conservant un suivi fermement ancré dans l’emploi du temps quotidien. De même, les possibilités deviennent infinies en ce qui concerne l’enseignement à distance des langues notamment (possibilités d’avoir des étudiants dans d’autres villes ou d’autres pays).

 

Les « contre »

 

– l’âge : l’enseignement à distance demande de la concentration et de l’attention, et il m’a semblé qu’il était difficile d’utiliser ce medium pour un enseignement face à face avec un élève de moins de 10 ans (sans la présence d’un adulte à ses côtés). En effet, alors qu’il est facile pour un collégien ou un lycéen de suivre une heure en interaction par internet (heure fragmentée en plusieurs activités), il me semble impossible pour un petit enfant de rester assis et concentré pendant une heure, même fragmentée.

 

– les aléas liés à la technologie : bien que globalement l’expérience ait été très positive, il y a eu des ratés. Problèmes de connexion, image figée, décalage son-image, surcharge du réseau et bande passante affaiblie…. Il est important dans cette situation de prévoir large : pour un cours d’une heure, il faut s’assurer d’avoir 15 minutes de battement avant et après, pour pallier ces difficultés techniques.

 

– la relation : lorsque l’on a déjà travaillé avec un élève en présentiel, il est très facile de passer par la visioconférence pour prolonger les apprentissages… C’est plus difficile lorsque l’on ne connaît pas l’élève au préalable… Ainsi, alors que mon expérience de suivi et de coaching avec un enfant de CP et sa grand-mère a été très positive immédiatement, il m’a fallu beaucoup d’efforts pour créer une bonne relation avec un élève de 4ème, assez timide, et que je ne connaissais pas au préalable.

En effet, la présence physique réelle apporte des informations et permet d’établir une proximité plus importante, ce qui est fondamental. La confiance se crée au fur et à mesure entre l’enseignant et l’élève, cela permet à l’élève de s’investir en sachant qu’il n’est pas jugé et que l’enseignant est là pour l’aider dans une démarche bienveillante.

 

En conclusion, comme dans d’autres domaines, le « juste milieu » d’Aristote entre le « présentiel » et le « distanciel » dans l’enseignement en cours particuliers est certainement une voie à creuser, surtout dans les temps incertains où nous évoluons….

Le casse-tête de l’école à la maison : organiser le travail des enfants…

 

Nombreux sont ceux d’entre vous qui sont obligés de jongler avec leur emploi du temps professionnel et l’instruction des enfants en ce moment. Même si les enseignants envoient le travail ou communiquent par des plateformes avec leurs élèves, ceux-ci peuvent être désorientés s’ils sont trop longtemps livrés à eux-même. Organiser efficacement son travail est une compétence qui s’apprend, et ce sont les lycéens qui en sont le plus capables, compte tenu de leur expérience du « métier d’élève ».

Si vous avez des enfants d’âges différents, vous allez devoir, si vous en avez le temps, essayer de gérer une « classe à plusieurs niveaux ». Si vous voulez être efficaces, il vous faut préparer le travail à l’avance, ou tout du moins organiser celui envoyé par les enseignants, pour pouvoir vous rendre disponible à certains moments avec un enfant, puis avec l’autre ou les autres à tour de rôle, tout en alternant des phases de travail en autonomie.

Je vous conseille, encore une fois si vous en avez le temps, de faire ce que les enseignants appellent une « fiche de prep » ou fiche de préparation de cours. Sur cette feuille, vous devez avoir une vision en fonction du temps (phases de 15 minutes maximum) de ce que vous faites et avec qui. Une fois les 15 minutes passées, vous aurez donc prévu de laisser un enfant en autonomie et d’épauler le second. Puis de revenir corriger avec le premier en laissant le second en autonomie etc…

Si vous avez besoin d’une aide extérieure pour ce qui concerne l’organisation du travail de votre enfant, je peux vous aider avec la visioconférence et les outils de prise en main d’ordinateurs à distance (anydesk, teamviewer…). Il suffit de 30 minutes par jour, le soir, pour vérifier que le travail a été correctement effectué et qu’il est bien organisé pour le lendemain.

J’assure ces prestations de suivi dans le cadre de mon activité de soutien scolaire (normalement à domicile sur le secteur Langon/La Réole/Monségur/Branne/Targon, mais actuellement par Skype).

 

E3C – Stress en perspective…

Début des premières épreuves de contrôle continu du bac (E3C)

Les premières épreuves de contrôle continu du bac (E3C) ont commencé dans certains établissements pour les classes de Première. Devant la nouveauté, le niveau de stress commence à monter chez les élèves bien sûr, mais aussi chez les enseignants qui doivent préparer et organiser ces nouvelles épreuves. Au programme : Histoire-Géographie, Langues Vivantes, Mathématiques….
Après cette première session, une deuxième session aura lieu au 3ème trimestre pour les classes de Première, et enfin une troisième session en classe de Terminale.

Au total, ces épreuves compteront pour 30% de la note finale. A cela il faut ajouter 10% composés par les notes des bulletins scolaires. Les épreuves partielles et le contrôle continu vont donc représenter 40% du résultat global.

De plus, même si les E3C sont organisées par chaque établissement et prennent donc en compte l’état d’avancement des élèves concernés dans les différentes disciplines, certains relèvent le manque de préparation général.

Pour les enseignants, un certain flou semble régner.

De plus, même si les E3C sont organisées par chaque établissement et prennent donc en compte l’état d’avancement des élèves concernés dans les différentes disciplines, certains relèvent le manque de préparation général. Pour les enseignants, un certain flou semble régner, et les banques d’épreuves factices (annales ou “sujets zéros”) n’ont été disponibles que depuis décembre 2019. C’est un temps assez restreint pour préparer sereinement ses élèves dans un format d’examen spécifique. Pour les élèves, l’angoisse de l’examen et le sentiment d’impréparation de certains (connaissances, méthodologie) laisse présager une période de flottement après ces épreuves.

Enfin, il faudra peut-être compter avec « l’effet établissement » (surévaluation ou sous-évaluation des copies en fonction des établissements, selon leur notoriété et leur image), même si des processus d’harmonisation des notes auront lieu, sous l’égide d’une « commission d’harmonisation » créée à cet effet. Il faut maintenant attendre les premières expériences et les premiers retours qualitatifs de ces E3C pour pouvoir adapter la préparation des élèves, et leur apporter une préparation méthodologique supplémentaire si nécessaire

Je suis à votre écoute et à votre disposition pour utiliser au mieux mes compétences de professeur particulier pour aider votre enfant à préparer sereinement ce nouveau format de baccalauréat. Je propose mes services de soutien scolaire dans un grand périmètre de la Gironde, pour les primaires, collégiens, lycéens.

Sources : Digischool, Le Point, L’Etudiant.

l’ Instruction En Famille (IEF)

L’Instruction En Famille (ou école à la maison) est un mode d’instruction qui tend à se développer, notamment dans notre région la Nouvelle Aquitaine.

Il est certes minoritaire, mais tout à fait légal, à conditions de respecter certaines procédures pour informer les différentes administrations françaises concernées. En effet, l’instruction est obligatoire dans la loi française, et ce pour les enfants de 3 à 16 ans, mais ceci n’implique par forcément que cette instruction se déroule à l’école. Vous pouvez trouver les différents textes de loi et procédures pour vous lancer dans cette aventure sur le site de l’Instruction en famille en Gironde . Pour vous aider dans cette démarche, notamment pour être en accord avec les instructions officielles de l’Education Nationale,  vous pouvez avoir besoin d’un professionnel du soutien scolaire en Gironde.

Source : Les ateliers home’s couleurs (l’IEF en Gironde).