Les élèves « en difficulté », mais aussi les « bons élèves »!

Je m’aperçois avec le temps que les élèves qui ont besoin d’étayage scolaire bénéficient nettement d’un soutien scolaire régulier, mais pas qu’eux. J’ai régulièrement des demandes, et je travaille tous les ans avec des élèves de bon niveau qui souhaitent encore s’améliorer ou ne pas trébucher en chemin. J’ai concrètement vu certains de mes élèves passer d’un « bon » à un « très bon niveau » d’autonomie, de compréhension, de méthodologie et de performance, notamment en mathématiques.

Le soutien scolaire avec des élèves déjà assez performants permet de différencier les apprentissages, ce que le système scolaire traditionnel a du mal à faire. Et je sais de quoi je parle, car j’ai moi-même été confronté à la situation en classe entière, où je devais m’occuper en priorité des élèves qui avaient des difficultés, ne pouvant pas consacrer le temps que j’aurais dû aux élèves plus performants.

Le cours particulier permet de vérifier les acquis et les méthodologies des élèves performants, de leur proposer des exercices différents, des approches multiples, une ouverture et une mise en relation des savoirs et des méthodes. Il permet aussi de faire travailler l’élève dans sa « zone proximale de développement », c’est à dire juste à la limite de ce qu’il est capable de comprendre, pour le hisser vers le plus difficile. Ainsi, il m’arrive fréquemment de proposer des exercices de la classe supérieure à certains élèves (comme par exemple, des morceaux d’exercices ou des exercices de brevet à des élèves de quatrième).

Cette différenciation « par le haut » est un des axes que tous les systèmes éducatifs essaient de renforcer (je l’ai vue en Angleterre et en Thaïlande, dans les écoles internationales, où j’ai travaillé). Elle est une clé pour permettre à des jeunes de maximiser leurs capacités et d’avoir le plaisir et la fierté de se dépasser.